Écriture : Mémoires d’un métier de Stephen KING

Bonjour à tou.te.s 🙂,

Aujourd’hui je m’attaque non seulement à un géant du livre… mais en plus à un de mes chouchous. Autant dire que ce retour sera très certainement dithyrambique.

Stephen King et son livre : Écriture : Mémoires d’un métier.

Pourquoi commencer par ce livre-là quand se penche sur la référence de l’horreur ? pourrait-on me demander. Pour le coup, c’est un peu l’exception dans sa collection.

Peut-être déjà parce que j’adore les exceptions. Peut-être aussi parce qu’il faut bien commencer par un livre, alors pourquoi pas lui ? Peut-être l’avais-je sous la main ?

Ça aurait pu… mais cette lecture était réfléchie.

J’écris des histoires depuis que j’ai neuf ans… j’ai timidement cherché une maison d’édition à une époque, mais pour être honnête, ma plume et mon style ne sont pas assez aiguisés pour ferrer un poisson avec une tentative si ridicule.

Cependant, j’ai décidé il y a peu de reprendre mes recherches ET de tenter également l’autoédition. Pendant mes recherches sur : « comment donc qu’on fait ça ? », je suis tombée sur le site d’une romancière qui conseillait à toute personne désirant vivre de ses romans de lire « Écriture : Mémoires d’un métier » de Stephen KING.

Stephen KING ! C’était l’auteur à citer pour que je me rue sur Internet afin de m’offrir un de ses petits bijoux.

C’est chose faite et j’ai lu l’ouvrage.

Comment dire ?

 

La première partie :

Il parle de son enfance, son adolescente et sa vie de jeune adulte. Il raconte sa rencontre avec celle qui deviendra son épouse, sa lectrice idéale et son critique le plus acerbe. Je crois que je suis tombée amoureuse d’elle rien qu’en lisant ce que Stephen King en pense. Lorsqu’il décrit leur relation et ce qu’elle apporte à son œuvre, je ne peux qu’être touchée (un peu jalouse aussi… mais chut !) par tant de complicité. À mes yeux, sans sa femme Stevie King ne serait pas devenu Stephen King (hein ? Quoi ? Encore cette question sur mon penchant féministe ? Mais non, mais non !)

J’adore aussi sa mère. Qu’aurais-je donné pour avoir la même ? Bon… elle avait ses défauts – notamment de garder ses problèmes pour elle, même quand un peu d’aide lui aurait été salutaire – mais quand même ! On sent vraiment un fort attachement dans les lignes qui la concernent.

Son frère m’a fait peur. Je suis une grande trouillarde, c’est un casse-cou de première. Mais aucune animosité relatée (bon… à mon avis, il y en a eu à un moment ou à un autre… mais ce n’était pas l’objet du livre).

En même temps… s’il y a une chose que j’ai appréciée, c’est la légèreté avec laquelle Stephen King aborde sa vie. Même lorsque je lisais les péripéties qu’il a connues avec une de ses nounous – qui m’ont donné la gerbe soit dit en passant – je n’ai pu m’empêcher de rire.

Ceci dit, même si je me poilais à découvrir la vie d’un génie de l’écriture… une question m’a taraudée pendant un bon moment : mais où sont les conseils pour « écrire bien » là-dedans ?

Attention spoiler : ils sont dans la deuxième partie. Dans la première et la troisième, il raconte des passages de sa vie qui ont impacté son parcours d’écrivain.

 

Deuxième partie :

Les voilà ! Enfin ! Les conseils de Stephen King. J’ai pris mon calepin et un stylo pour n’en oublier aucun… ce n’était pas la peine. Il faut dire quand dans le retour de la revanche de ses préfaces, il explique que selon lui, tous les livres qui expliquent comment faire pour « écrire bien » sont remplis de vide (ce n’est pas exactement ce qu’il dit, hein… mais l’idée est là) et que les meilleurs sont les plus courts… autant vous dire qu’il reste cohérent avec lui-même (et ça c’est bien !).

En même temps… si le calepin n’est pas utile parce qu’assez peu de conseils pour pouvoir les retenir tous… ce n’est pas plus mal. Je n’y mets le nez dedans que pour y piocher des idées que j’ai notées çà et là.

Bref ! Je ne vais pas vous lister les conseils qu’il donne. Par contre, je peux en prodiguer un :

Si vous souhaitez vivre de l’écriture et êtes susceptible ne lisez pas ce livre (en réalité, si vous êtes susceptible mon conseil serait plutôt de ne pas tenter de devenir écrivain, mais ce n’est que mon avis). Stephen King – bien qu’humble dans sa façon de parler de lui et de sa vocation – est direct. Il a un avis et il le vit. Donc si vous commettez des « erreurs » qu’il liste, vous risquez (en tant que susceptible entendons-nous bien) d’en prendre pour votre grade.

Et pourtant ! J’avoue que depuis j’ai relu mon dernier manuscrit et… ben je vais le retravailler encore un peu avant de retenter une recherche de maison d’édition.

 

Troisième partie :

L’accident !

Oh mon Dieu ! Quand il raconte cette partie de sa vie, je me revois vingt ans plus tôt le jour où la voiture dans laquelle j’étais passagère a dévalé la pente attenante à la route. Pourtant, les deux expériences n’ont rien à voir. C’est juste que sa manière de présenter les choses a fait écho à la peur qui m’a envahie cet été-là.

J’ai dévoré cette partie (en fait, j’ai les ai toutes dévorées.)

Attention spoiler : il s’en sort à la fin 😂.

 

Ma conclusion :

Un livre à lire (et une deuxième partie à relire pour piqure de rappel quand vous avez cinq minutes, si vous souhaitez vivre de l’écriture). Et même si je ne veux pas trahir les secrets qu’il dévoile… je tiens à exprimer ma gratitude pour une chose : c’est le premier que j’entends (enfin lis… c’était un livre papier, pas audio) dire qu’il ne faut pas se focaliser sur l’intrigue.

Un grand merci ! Chaque fois que j’explique que ma priorité est de faire passer un bon moment au lecteur, de lui offrir un rythme de lecture agréable et une histoire dans laquelle se fondre, on me pose quasiment toujours la même question : « ben oui, mais l’intrigue ? ». Dorénavant, je saurai quoi répondre : lisez Écriture : Mémoires d’un métier de Stephen King !

 

Bonne semaine et bonnes lectures (écoutes) 😘.

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