CE SONT NOS PROPRES DÉFAUTS QUE NOUS VOYONS CHEZ LES AUTRES… OU PAS !

Texte précédent : ici

Bonjour à tou.te.s 🙂,

Là, je vais être corrosive (sans humour) : cette réflexion est d’une connerie sans nom. Oui, nous avons plus de facilité à voir cette partie de nous qui nous débecte chez les autres, mais NON ! nous ne voyons PAS UNIQUEMENT nos défauts quand nous percevons ceux des autres.

Je me fiche éperdument de ce que les « biens pensants » avaient dans la tête quand cette réflexion est devenue une croyance chez enooooooooormément de personnes autour de moi. Tout ce que je sais, c’est que tou.te.s ont entendu la même chose : si tu vois un défaut chez quelqu’un.e, c’est que tu es comme ça.

Donc chaque fois que je me suis retrouvée étonnée, choquée, blessée… par un défaut de quelqu’un.e, j’ai longtemps entendu cette petite voix qui me serinait : « ne juge pas, tu es pareil ». Attention spoiler : ça s’est vérifié autant de fois que ça s’est démenti. Et comme je suis parfaite, maintenant, ça se dément tout le temps.

Hein ? Pardon ? Ai-je bien compris ? Et l’humilité, la bienveillance, tout ça, tout ça ?

C’est effectivement humblement et avec une profonde bienveillance, que j’affirme haut et fort que je suis parfaite ! 🤣 🤣 🤣

Plus sérieusement, mon constat suite à mes expériences et analyses de situations :

Si vous restez honnêtes avec vous-même (ce qui s’avère extrêmement difficile, quand on parle de parties de soi qu’on déteste), alors parfois, vous aurez un pincement au cœur en constatant que oui. Souvent vous vous apercevrez qu’il vous est effectivement arrivé de vous comporter comme l.e.a saligaud.e qui vous enquiquine. MAIS ! mettons de l’eau dans notre vin. D’abord, s’il vous est arrivé de vous comporter ainsi, ça insinue que vous avez compris que ce n’était pas appréciable et vous avez, vous-même, décidé d’arrêter (ou tout du moins de ralentir). L.e.a saligaud.e, non. De temps en temps, vous remarquerez que jamais vous ne vous seriez comporté de la sorte.

Les antipodes se constatent également. Franck Lopvet, dans son livre « ton autre vie » explique qu’à chaque comportement, il existe son opposé (les deux côtés de la médaille*) et que si nous affichons un comportement, nous cachons aussi l’autre en nous.

Nos deux côtés de la médaille ? Je reste mitigée sur la question.

Mouais… je ne suis pas totalement convaincue par cette conclusion de Lopvet. Par exemple – moquez-vous si vous voulez – je suis quelqu’une d’extrêmement gentille (ça m’agace… mais j’ai beaucoup de mal à m’en empêcher), pourtant, plus jeune, alors que j’étais encore plus torturée par mes démons intérieurs, il m’est arrivée de blesser des gens intentionnellement. Je précise que ces personnes m’avaient précédemment peinée et que je ne faisais que me protéger. Parce que le monde est trop injuste !!!

(Je n’ai rien trouvé de plus ressemblant à Calimero, libre de droit)

Donc on peut dire que, oui, peut-être… MAIS constatons aussi qu’une personne en souffrance fait souffrir, quel que soit son degré de gentillesse. Ce n’est qu’une fois certaines fêlures pansées qu’elle sera à même d’ouvrir les yeux et d’évoluer. Cependant, ceci est un autre sujet que j’ai l’intention d’aborder dans un autre article.

Aujourd’hui… faire du mal à quelqu’un.e intentionnellement, même une personne qui m’a meurtrie, est inconcevable. Aller à l’encontre de son confort pour privilégier mon bien-être ou faire souffrir parce que je n’ai pas compris une fêlure, ça, c’est possible. Mais la vengeance, les chicaneries, ça… j’ai assez d’expérience pour savoir qu’au mieux, ça ne mène nulle part, au pire ça envenime la situation.

Alors peut-on dire que parce que j’ai su afficher le revers de ma médaille, on peut en conclure qu’en moi ces deux cotés cohabitent ? Mais dans ce cas, moi qui ai eu (et ai encore, même si, de moins en moins) des pulsions boulimiques, pourquoi n’ai-je jamais (mais jamais ! Je peux vous l’assurer) connu de pulsion anorexique ? Moi qui suis lunaire, je rencontre énormément de difficultés à occuper un métier cadré et concret (comme la compta… oui, je suis une gestionnaire effroyable).

Bref… peut-être que nous possédons les deux côtés, mais qu’un des deux est tellement élimé qu’on n’arrive plus à en discerner les traits. ET POURTANT ! Croyez-moi ! Le défaut du revers de notre médaille, lui, on le voit chez les autres. Et pas parce que (comme dit Lopvet), on a choisi un côté de la médaille et qu’on fait tout pour respecter notre choix… mais bien parce que ce côté de cette médaille nous a choisi.e.s et que nous ne sommes pas équipé.e.s pour appréhender l’autre (forcément, il est tout élimé chez nous).

Mais ce n’est que mon avis.

 

Bonne journée et bonne.s lecture.s à tou.te.s 😘

* Mes références à des livres sur le développement personnel sont très limitées en choix, parce que j’en ai lu peu, préférant vivre mes propres expériences, papoter avec des gens qui partagent leurs expériences, plutôt que suivre des conseils sortis d’un chap… livre.

Laissez un commentaire