Peurs je vous aime

Coucou tou.te.s 🙂,

 

Aujourd’hui, j’ai eu plein d’idées de sujets à développer sur ce blogue (NB : dresser une liste, histoire de ne pas en oublier) et c’est mon rendez-vous chez ma Kinésiologue qui a gagné (ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien). J’adore cette femme, elle exerce sur Montauban (Karelle Martin). Elle a changé ma vie et continue encore à l’améliorer… même si nous atteignons maintenant des blessures bien ancrées et que je suis du genre têtu.

 

Aujourd’hui, nous avons abordé une énième raison qui me pousse à m’autosaboter : la peur de ne pas sortir de la masse et donc ne pas réussir à vivre de la vente de mes livres.

 

Euh… En voilà une belle idée reçue ! Toi qui prétends t’opposer à toute forme de clichés…

 

C’est vrai ! Mais ceux-ci sont tellement pratiques pour se saborder ! En même temps, je me déçois… j’use de facilités, alors que j’adore la complexité. Ça ne me plaît pas ! En plus, qu’en sais-je si la masse ne vit pas de ses écrits ? Je n’ai pas fait d’étude de marché ou comparative (ou quoi ou qu’est-ce). J’ai seulement lu les témoignages d’auteur.e.s en difficultés.

 

Si tu te concentres sur les auteur.e.s en difficultés, tu ne risques pas de comprendre ceux qui parviennent à leurs fins !

 

Quelle perspicacité ! Surtout qu’il y en a, j’en ai trouvé. Donc si je m’applique et emploie les bonnes méthodes, peut-être vais-je y parvenir ! Après tout, je garde en mémoire une phrase que j’ai entendue sur l’échec d’un livre : « ce n’est pas forcément parce qu’une œuvre est mauvaise qu’elle ne perce pas (même si une mauvaise œuvre ne percera jamais), c’est parce que son auteur.e n’a pas su la vendre. » Voilà ce qui a fait germer cette peur (graine plantée en moi par des expériences passées). Donc au lieu de me dire : « Je ne vais pas y arriver ! » avant même d’avoir tenté quoi que ce soit, je vais me souvenir d’un fait avéré : j’ai (très) rarement atteint mes objectifs dès le premier essai (j’ai redoublé deux fois et, après le bac, j’ai arrêté puis repris mes études trois fois avant d’obtenir un Master)… c’est plutôt la persévérance et l’apprentissage de mes erreurs qui ont mené mes projets à leur succès.

 

Alors tente l’aventure ! Confronte-toi au métier et apprends chemin faisant ! Ne lâche rien ! Persévère et un jour tu donneras raison à toutes ces personnes qui (parfois à contre-cœur) n’ont pu que confirmer que tu avais une plume.

 

Bonne semaine et bonne.s lecture.s (écoute.s) 😘

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