Confrontation corrigé par une pro

Coucou tou.te.s 🙂,

Trois jours. Ma correctrice a terminé la deuxième correction de Confrontation en trois ridicules petits jours… quand il me faut minimum trois semaines pour le retravailler 😱. Je suis jalouse.

Je fais une pause sur ma relecture actuelle et partage avec vous cette toute dernière expérience. Comme expliqué précédemment, je n’ai pas les moyens financiers de demander une correction poussée de mon ouvrage. Je me suis donc contenté de la grammaire.

Ma correctrice a eu l’extrême gentillesse de me prévenir de certaines imperfections, qu’il serait judicieux de revoir et que je vais présenter de la plus simple à la plus ardue :

  • les tirets d’incise. Je les retire au fur et à mesure de ma relecture actuelle, hormis quelques rares exceptions qui méritent d’exister 🙃.
  • L’utilisation excessive du mot « pour ». Je le remplace régulièrement par « afin de », « dans le but de » ou (si je suis sûre de moi) je reformule mon propos.
  • Les participes présents. Là je rencontre plus de difficulté. Quand il s’agit de passer du participe (ou gérondif) à l’indicatif présent en ajoutant un sujet, aucun problème. Je l’insère et banco. MAIS parfois, la suppression de ce fichu « ant », requière une modification totale de la phrase (voire du paragraphe). Or, la correction pro est terminée… j’ai donc pris parti de ne pas y toucher dans ces moments-là. Heureusement, cette méthode me permet d’en ôter la majorité ET il n’y en a pas non plus pléthore.
  • Les verbes pauvres. J’avoue que même si mon champ lexical s’étoffe avec les années, je privilégie très souvent les termes les plus accessibles… et peut-être, effectivement, trop souvent. J’ai donc décidé de retravailler l’ensemble du texte. Et c’est là que ça se complique… méchamment. Je serai dans l’incapacité la plus totale de renvoyer cette version à la correction. Je me vois donc dans l’obligation de me montrer extrêmement vigilante. Je jongle entre les sites du Larousse et du Robert afin de m’assurer d’une part de la pertinence du verbe employé et d’autre part de la juste construction de ma phrase.
    • Exemple : se refuser. Rien dans mes recherches sur Internet ne m’a encouragée à utiliser l’expression « s’y refuser » (aucune référence ni sur le site du Larousse, ni sur celui du Robert). De plus se refuser à + infinitif et se refuser + nominatif n’ont absolument pas la même signification. ⚠️ ATTENTION : VIGILANCE ⚠️. Là encore, il m’arrive de garder mon verbe pauvre plutôt que m’hasarder à la faute. Toutefois, cet exercice me permet de découvrir certaines subtilités de la langue française, ce qui me ravit.

Mais voilà ! J’ai dû me résoudre à une décision que j’aurais préféré éviter. À mesure que les pages défilent, je constate l’évolution importante de mon texte. Je ne pourrai jamais me résoudre à le proposer à l’édition sans une toute dernière relecture avec pour consigne : ON NE FAIT QU’ÔTER LES COQUILLES !!!

Donc mon programme de ces deux prochains mois :

  • Terminer la relecture suite à la première correction professionnelle – durant laquelle je m’applique à parfaire ma plume.
  • Prendre en compte la deuxième correction du manuscrit sur un texte remanié.
  • Tout relire avec consigne, je répète, d’uniquement me contenter d’ôter les coquilles.

Après, et seulement après, je pourrai le proposer à l’édition ET revenir sur l’Ombre du Roi (qui, je l’avoue, me manque).

 

La blague c’est que quand j’ai décidé de me lancer, j’ai dit : en février je sors mon livre. Je crois que c’est effectivement le bon mois… je vais juste glisser de l’année 2022 vers l’année 2023 😅.

 

Bonne semaine à tou.te.s et prenez soin de vous 🙂.

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